Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Dépression Suicide

Archives
18 novembre 2007

ILS VONT VENIR ME PRENDRE MA MORT

Je n'ai pas envie de me faire hospitaliser, soigner, suivre, analyser, etc. Je ne crois pas en la psychiatrie, trop récente comme médecine, et absolument impuissante, à ce jour, sur ma personne (aucun médicament, à ce jour, ne m'a procuré de bien être ou de répits dans ma souffrance !). On exige de moi, pour une raison inconnue, que je sois ici, j'y serai. Mais à mes conditions ! Il y a des choses que je vis et qui m'agressent, je n'ai pas envie de les vivre ici et qu'elles m'agressent sinon… ce n'est pas comme ça que j'irai mieux ! Il y a des choses qui m'insupportent et je vais donc en parler ici parce que j'en serai sans aucun doute incapable de manière orale, trop pudique, mais aussi sans doute maladroit en orale et de toute façon suffisamment phobique sociale pour ne pas me faire remarquer par ce que je dirai, surtout que si je n'emploie pas le bon mot et la bonne intonation on va se méprendre sur moi. Ce qui causera encore une souffrance en moi dont je n'ai pas envie ni besoin.
Il faut savoir qu'écrire ceci me coûte autant que le dire de vive voix, mais je me dis que j'aurai peut-être la force de perdre ce papier volontairement quelque part pour que quelqu'un le trouve et le lise, et le comprenne…

Ainsi il y a 3 chapitres que j'aimerais aborder :
- Alimentation
- Médicaments
- Ma Vie dans l'établissement

ALIMENTATION

Comme je suppose qu'on va m'obliger à manger 3 fois par jour ou tout du moins à assister à tous les repas du pavillon pris en commun… Je dois préciser que je n'ai pas envie de manger et de nourrir ce corps malade que je préfèrerais voir mourir. Mais comme on m'oblige… Je serai présent. Mais il ne faut pas trop compter sur plus de participation, je ferai le minimum. Si je dois manger, je mangerai, mais ne vous attendez pas à des gueuletons journaliers !

Mes exigences (mes souhaits, mes vœux, appelez ça comme vous voudrez) sont :

Le MATIN : chez moi je me contente d'un vers de lait chaud à 0% de M.G. c'est tout ! Rien d'autre. Je fuis le gras et le sucre au maximum, si on m'oblige à en prendre je cesserai de m'alimenter et je trouverai de toute façon d'autres artifices pour vomir… Que la nourriture ne soit pas source d'angoisses, pour moi comme pour vous tous, voila ce que je voudrais en fait.
Comme je me doute que vous ne pouvez faire un bol de lait à part tous les matins, parce que je veux du 0%, je prendrai une infusion quelconque sans sucre, çà aura le mérite de me faire boire un liquide car à part ce verre du matin je ne bois pas du reste de la journée !

Les autres repas :

Pas de viande " terrestre " sauf le Poulet. Rien d'autre.
Pour les poissons, la mer, etc… je n'en raffole pas mais j'accepte le poisson pané (gras il est vrai, à cause de la panure, mais c'est tout de même du gras végétal et comme je ne m'en remplis pas la panse ça devrait aller). J'aime bien le Thon, la Sardine, le Maquereau mariné, enfin ces poissons tous faits qu'on trouve en boîte ! Et qui sont SANS arêtes, sinon je n'en mange pas !!!
Les fruits de mer : les moules et rien d'autres. Je n'aime pas les autres mollusques et bestioles à antennes…

Les fruits et légumes comme je n'en mange jamais et qu'il parait que c'est bon pour la santé, constitueront donc le principal de ce que j'accepte de manger, sans sauces, sans gras. Pour que je vive un changement " positif " il parait qu'il faut positiver.
Je déteste cependant : les salsifis, les épinards, les pousses de bambou, et puis sans doute autre chose, mais je ne m'en souviens pas pour l'instant…
Je déteste le pamplemousse.

Les fromages : aucun car sont tous gras et de toute façon leur goût est largement trop fort pour moi je ne mange d'habitude que des fromages " pour enfants " comme le Kiri, ou la Vache Qui Rit, le St-Moret… Mais ils sont gras je n'en mangerai pas. Ca m'évitera aussi le pain.

Les yaourts, oui mais uniquement NATURE et 0% de M.G.

MEDICAMENTS

J'en ai pris tellement et ils ont tellement été inefficaces (sauf tous les symptômes négatifs et associés qui ont bien marchés, eux : maux de tête, insomnie, impatiences dans les jambes, les nerfs d'un peu partout qui bougent tous seuls, perte de libido, perte d'appétit, vision trouble, langue qui bouge, perte de salive, nausée, vertiges, baisse de tension etc… j'en passe), inutile ou si, il le faut ? De préciser que je déteste ça !!!

J'en prendrai puisqu'on m'y oblige, mais…

Attention de ne pas me donner certains que je refuse pour leurs effets secondaires qui m'ont pourri la vie à tel point que ça me hante, pour préférer passer ma tête à travers la vitre pour mourir plutôt que revivre une seconde ces symptômes là !

Je refuse donc :

- RISPERDAL (et son remplaçant je ne sais plus le nom car j'en ai tellement pris que tout se mélange, il me semble que c'est TERCIAN ?) bref, il me donne des impatiences énormes aux jambes et le LEPTICURE associé pour éviter cela n'a jamais fonctionné ! D'autre part le Risperdal était censé me faire arrêter de ruminer et ça n'a jamais marché !
- THERALENE en goutte du moins, je me suis suicidé aux médicaments et à l'alcool en juillet 2006 en absorbant, entre autre, un flacon tout neuf et entier de Théralène ce qui fait que ce goût me reste à vie et le nom suffit pour me faire avoir des nausées !

Je refuse qu'on me pique dans les fesses pour me rendre " légume ", là je ne sais quel produit on m'a injecté mais en 1996 le Docteur BONIN de la Clinique des Carmes l'avait fait, je me rappelle être légume physiquement mais PAS psychiquement, donc j'étais très conscient et je ne pouvais pas réagir, pas le dire, mais je le vivais à 100% et j'en souffrais énormément. D'abord les douleurs à chaque piqûre, et ensuite l'état de végétation dans lequel ce produit m'a plongé, lèvres pendantes et bave qui coule, gestes ralentis et yeux à l'envers…

Pour des raisons indépendantes de ma volonté, croyez-le bien, si je devenais " brutal " étant donné que je déteste la violence, je ne m'en prendrai à personne, soyez rassurés ! Mais il se peut que je casse des choses, il faut que nerfs se passent ! Alors par pitié évitez à tous prix la camisole ! Mauvais souvenirs aussi, de plus des douleurs au dos et dans les épaules font que je ne la supporte pas, je ne supporte pas les bras croisés et immobilisés longtemps. Je supporte mal le lit aussi à cause d'un mal de dos chronique, et les médicaments me font toujours mal aux jambes, je ne sais pas pourquoi cette partie de mon corps en prend plein son grade à chaque fois, mais j'ai les muscles comme paralysés et qui me font mal, j'essaye de me masser moi-même pour me soulager, mais ce n'est pas facile. Alors si un Kiné existe à l'hôpital je veux bien en profiter. Je formule tous mes vœux en une seule fois. Je profite du train maintenant, pour ne pas me dire " c'est de ma faute je ne leur avais jamais dit ". Vous pourrez penser que je ne me prends pas pour une m… j'espère que non, que vous avez l'intelligence de voir que je m'exprime ici pour de vrai et sans doute aussi pour la première fois !

Après, je suis quelqu'un de calme, effacé, réservé, et de toute façon qui n'ose pas demander de peur de déranger. Il est donc logique pour moi, mais pas pour vous sans doute, que je n'ose demander un médicament à la demande contre l'angoisse ou un hypnotique même léger pour m'aider à dormir, car dormir est ce que je veux plus que tout !

MA VIE DANS L'ETABLISSEMENT

J'en ai déjà brossé le portrait par rapport à la nourriture ou le médicament.
Je rappelle au besoin que je me sens mal. Je vais mal.
Alors qu'on n'attende pas de moi que je participe plus que ça. Je ne souhaite qu'une chose qu'on m'aide à mourir !
Il est donc évident qu'un être mal dans sa tête et sa peau, qui ne dort pas, qui a mal partout, qui veut disparaître, qui n'a pas dormis, qui a des médicaments dans son corps etc… il est donc évident que le matin il ne faut pas entrer dans la chambre en hurlant "  Mais, Mr A. vous n'êtes pas encore levé ? Dépêchez-vous on vous attend pour les médicaments et le déjeuner et il faut faire votre toilette, allez, allez ". Ne pensez pas que j'exagère, je l'ai déjà vécu et très mal ! C'est le début d'une journée de galère pour moi et on vient de la pourrir dès les yeux ouverts au lieu d'essayer de m'accompagner dans ma douleur pour la rendre plus facile à supporter !
Oui je ne suis pas levé, non je ne suis pas en forme, oui je suis dans le brouillard, oui je n'ai pas dormi, non personne n'est passé avant vous pour me réveiller, etc… donc C'EST NORMAL que je ne sois pas levé !

Ceci dit je ferai des efforts (et le mot n'est pas faible ici).

Mais je ne fais pas de poteries ou de dessins ou de choses manuelles de ce genre, je n'aime pas ça, je veux bien à la limite aller dans ces ateliers, si on accepte ma présence, pour " sortir " de ma chambre et voir du monde, mais si on m'angoisse à essayer de me vendre cette activité à tout prix je retourne dans ma coquille !
J'avance d'un pas et recule de trois !
Le sport en lui-même j'ai horreur de ça, heureusement avec Christian (qui doit être maintenant à la retraite et que je regretterai) ça se passait bien. Avec le " nouveau " je ne sais pas. J'aime les sorties " balades " à pieds ou en vélo. J'en veux, j'aime, je réclame, vive la nature !!! Mais les sports à base de balles et compagnie ce n'est pas la peine.

Comme je n'aime pas être enfermé de force, et être à l'hosto c'est déjà à peu près ça pour moi, c'est comme ça que je le vis, c'est une agression, il est normal que je ne m'y sente pas bien, surtout que pour des raisons X ou Y d'un coup on vous dit " vous aller sortir demain " alors qu'entre hier et aujourd'hui mon état ne s'est pas amélioré, ce qui me laisse à chaque fois abasourdi !!!
Je préfère donc rester libre au maximum. Je ne m'enfuirai pas, vous avez ma parole et je tiens toujours mes promesses !
Je souhaite évidemment un pavillon " ouvert " et non fermé. Je souhaite pouvoir me promener dans le grand parc de l'hôpital quand je veux comme je veux. Et même s'il est possible (sachant que c'est bon de savoir que c'est possible mais je n'en abuserai pas n'aimant pas sortir loin et longtemps), donc s'il est possible de sortir pour descendre marcher au village, dans le petit parc en bas, ou pourquoi pas faire du vélo j'ai le droit de rêver.

Comme je vis seul. Je n'ai personne pour me porter des affaires ou me rendre un service quelconque à Besançon.
Il faudra donc que certaines choses ne soient pas sources d'angoisses et d'envie d'en finir. Comme par exemple pouvoir accéder à des linges propres, faire des papiers administratifs, déclarer ma situation Assedic (je pense qu'il faut que j'aie un arrêt maladie), ou aller à la banque faire un virement, ou acheter simplement un lait hydratant pour la peau sèche de mon visage. Si ce n'est pas possible, la situation deviendra infernale et je ne ferrai plus rien pour faciliter mon existence…

Je refuse, je pense quand même que j'ai aussi des droits, les visites et coups de téléphones !
En effet il s'est avéré à maintes reprises qu'ils étaient hyper source d'ennuis, d'angoisses, et même de violence pour moi ! On ne me soutient pas autour de moi (je pense à quelques faux amis qui se substituent aux Psys et aux médicaments et savent tout mieux que les autres, et à mon ex-compagne qui me pourrit la vie avec des mots blessants dont elle a le secret).

On m'oblige à être là, ok je  jouerai le jeu. Au minimum.
Et pour faciliter mon séjour, j'ai donc jugé utile de prévenir de quelques exigences qui paraîtront ce qu'elles paraîtront, je m'en moque ! Lors de tous me suicides on m'a sauvé et je n'ai jamais demandé ça, pour moi si je suis encore ici à souffrir c'est de la faute de toutes les personnes qui ont participé à ça.

Je suis différent, inutile, incompris, pas à ma place, dépressif et suicidaire à vie.
Je n'attends donc rien. Parce que je ne serai pas déçu, je sais que ça arrivera… rien !

Je ne me crois pas à l'hôtel ou en vacances mais en prison. Je souhaite juste être incarcéré de manière plus supportable !

Publicité
12 novembre 2006

Quand je me suis levé ce matin...

Quand je me suis levé ce matin, je me disais que je pourrais sans doute faire quelque chose aujourd'hui. Je ne sais pas, faire mes papiers de la CAF pour avoir droit aux allocs logements… Pour ça, faut que je fasse des photocopies, il y en a pour 5 minutes mais je ne peux finalement pas !
 
Ça me désole tellement…
Ça me fait si peur d'être comme ça et de ne pas pouvoir sortir.
Je ne me suis même pas lavé !
 
J'ai tellement mal dormi. Sans cesse réveillé. Des cauchemars avec mon ancien travail et ces connards dans les bureaux…
 
J'ai très mal dormi, du coup je me suis levé après 14 heures et quelques…
A cette heure là, la journée commence pour moi alors qu'elle est presque finie pour d'autres !
 
Ils bossent.
Ils voient des gens.
Ils ont une vie sociale.
Ils sont ce que je voudrais être des fois : insouciants !
 
Je repense à toutes ces personnes que je connais et dont je sais qu'elles ont ce genre de vie, comme mes anciens clients que je voyais tous les jours et qui m'adorent, ceux d'un petit village près de chez moi, par exemple…
Je les vois, j'entends leur voix.
Ils rient parce que je leur ai dit quelque chose de drôle, j'existais à ce moment là. Et j'ai toujours fait rire tout le monde ! J'ai passé mes 6 dernières années à les faire rire alors que je n'allais pas du tout ! Je ne sais pas comment j'ai fait.
 
Je repense à ceux qui m'offraient des chocolats.
Les filles super sympas qui ne voulaient avoir affaire qu'à moi.
 
Que de tranches de rire et de fous rires même !
Personne n'a eu ce genre d'employé, hein ?
 
Ben voila, il a existé. Tout le monde s'en fout.
 
Tout le monde m'oublie.
Ma vie n'a servit à rien.
Juste, j'ai permis que ma fille vienne au monde et je l'ai abandonnée.
 
Alors si ma vie a si peu servi, que ma mort serve !!!
Il faut qu'elle serve, il faut vous en servir !
 
Comme d'une arme ou d'une aide ou de tout ce que vous voulez, mais servez-vous de ma mort ! Que ce soit pour le travail, pour la politique, le social, la médecine etc...
 
Servez-vous, je suis là, mort !
Et vous ne le savez pas mais j'ai pensé à vous tous, les magistrats, les flics, les ambulanciers etc... Qui serez amenés à travailler sur "moi", sur mon cas !
 
Comme j'ai horreur du fait que vous mettrez mon NOM sur vos dossiers au lieu de mettre mon prénom tout court !
Je suis un prénom, moi, pas un nom...
 
J'étais un prénom…
Ce cerveau n'était pas fait pour cette vie là, je ne suis pas né à la bonne époque ou il y a eu un problème lors d'un transfert depuis le futur, je n'en sais rien, mais cette vie là ne me va pas. Et j'ai le droit de débloquer si je veux, tant mieux si ça fait rire !
J'en ai d'autres dans ma tête, alors je pourrais les choisir mais je m'y refuse.
 
Si tout rate encore ?
Que vais-je devenir ?
À l'hôpital Psy vous croyez ? Encore ?
À manger des médocs qui laissent un gout désagréable toute la journée dans la bouche...?
À trembler de partout parce que j'ai des impatiences qui me rendront fou de haine et je ne pourrai pas les stopper ces micro-vibrations des muscles des jambes, surtout quand je voudrai dormir...
 
Si tout re-rate encore ?
Qu'on me repêche, qu'on m'oblige à vivre encore, donc à souffrir encore et encore plus…
 
Souffrir parce que j'aurai encore raté et souffrir parce que je serai encore en vie…
Et que mon cerveau ira à mille à l'heure pendant que vous ne penserez à rien ou seulement à une chose, moi je penserai à des milliers d'autres à toute vitesse.
 
Ça va trop vite.
Je  l'ai déjà dit mais personne ne m'écoute.
Ça va trop vite tout le temps.
 
Y'a que quand j'écoute de la bonne musique ou regarde un bon film ou reportage que mon cerveau chute en vitesse et essaye de se concentrer sur quelque chose, unique chose, mais même le meilleur des bons films me fait toujours rechuter.
En plein film, en pleine action, vous ne le savez pas, mais je rechute et je repense à cette vie de merde.
 
Même si je semble rire comme un fou en regardant le Diner De Con, je rechute !
Je ne le montre pas.
Je ris du film que je regarde en pensant à ma mort en même temps…
 
Donc il est 16h33 et je sais que je ne sortirai pas !
Le bruit des machines à laver du dessous (le pressing en bas de chez moi) me rend fou !!!
Y'a des fréquences ultra-basses qui passent, je les entends trop fort, j'entends trop les basses je l'ai déjà dit plein de fois mais on ne me croit pas non plus.
Je sens les vibrations de ces machines même pendant que j'écris là !
Je sens mes pieds vibrer (le sol) et mon cul vibrer (la chaise)…
 
C'est un bruit quasi continu de 7h à 21h… Ca me rend fou.
 
Et quand j'essaye de dormir avec ce bruit qui résonne encore plus quand je suis couché, je sais que je vais faire des cauchemars et mal dormir, donc mal me réveiller.
 
Il faudrait que je tienne tout le mois de novembre au moins, je suis encore censé être employé tant que mon employeur ne me fournis pas cette maudite feuille que les Assedic me réclament, même si je suis mis à la porte depuis le mois d'octobre !
 
Je pourrais avoir la "belle vie", hein ? Ne rien foutre. Bouffer, dormir, regarder des films, écouter de la musique… Super quoi !
 
Mais tu crois quoi, toi qui lis cette merde ?
Que mon cerveau est en vacances pendant le mois de novembre en cours là ?
 
Je devrais tenir.
Mais je crois que je vais payer mon loyer pour que tout se passe bien… Et mourir ensuite !
J'ai un mois à me sécher sur le sol comme une merde avant que quelqu'un se dise "mais il n'a pas payé son loyer de décembre"…
 
Je ne pourrai pas tenir.
Et madame T. qui est assez parlante, compréhensive et qui est très habituée à des gens comme moi, elle est super quoi... Ben je tombe toujours mal, elle est en vacances en plein mois de novembre… Elle s'occupait bien de moi.
 
Quel gâchis encore, ça.
Le temps qu'elle a perdu à se consacrer à moi pour que je finisse comme ça au finish…
 
Elle serait là, je sais, je suis sûr, que je sortirais au moins une fois par semaine : j'irais au CMP de mon quartier, pour elle. Pour la voir. Pour avoir quelqu'un qui sait ma douleur, la comprend, s'en doute même si je ne dis rien.
 
Quand aux Psys, depuis que madame A. est partie de ma vie, il n'y a plus personne. Oui j'étais tombé amoureux d'elle ! Quel con tient, tomber amoureux d'une psy… Pfff…
Madame S. est fatiguée, elle ne m'entend même pas quand je lui parle, elle additionne les médicaments dans sa tête en se demandant ce qu'elle va bien pouvoir me donner…
 
Mais elle ne m'écoute pas !
Elle me donne des trucs qui donnent la pêche quand je demande à être calmé.
Que je puisse respirer et faire des pauses.
Que je puisse dormir au moins.
 
Dormir…
 
Parce que quand on ne dort pas, on ne peut pas vivre après, ce n'est pas possible.
Vous savez tous ce que c'est que de mal dormir parce que ça vous est arrivé une fois ou deux.
Un bruit, des voisins, de la musique, un rhum, un ennui etc... Et vous dormez mal une nuit et le lendemain vous n'êtes pas de bonne humeur.
 
Alors maintenant que vous vous souvenez de ce fâcheux incident qui vous a empêché de dormir, essayer donc de penser que ça vous arrive toutes les nuits, toute l'année, et depuis des années et des années !
 
Vous ne dormez pas, vous dormez mal, vous dormez peu, tout votre repos est de mauvaise qualité. Et par dessus tout ça, les ennuis s'accumulent comme dans un entonnoir.
 
Vous l'imaginez, ça y est ?
 
Eh bien désolé de vous décevoir mais vous n'y êtes pas parce que vous ne faites que l'imaginer ! Moi je le vis, tous les jours, toutes les nuits, sans cesse.
 
J'ai des microcoupures, je dors pendant un dixième de seconde, ma tête tombe, je me déconnecte. Et ça me faisait ça même en travaillant ou en conduisant mon véhicule.
Des fois sur la nationale je fermais les yeux et comptais lentement jusqu'à 5 ou plus ça dépend. Et je me disais que ce serait bien de mourir dans un accident pour que je puisse enfin dormir !
 
Je fais ça quand la route est vide bien sûr !
 
 
Et vroum et vroum, les machines du bas continuent leur vacarme…
Pffff c'est horrible !
 
J'étais si bien à mon ancien logement, moi.
Je ne voulais pas partir. C'est mon quartier, je le connais bien. Il est agréable et plein d'arbres verts partout. Il y a la forêt pas loin.
Et puis mon appart était calme. On n'entendait si peu et si rarement du bruit ailleurs, des voisins ou de la zic, c'était si rare !
 
Même le train qui passait, je m'en foutais totalement.
Le double vitrage amortissait bien le bruit. Ça allait.
 
A cette époque, ça allait…
On va le dire comme ça.
C'était moins pire.
J'étais réglé pour me lever à 5h partir à 6h avec quelqu'un que je pensais être un ami et qui m'a trahis parce que je parlais à quelqu'un à qui lui ne parlait plus ! Alors que lui et elle se faisaient la gueule, moi je souffrais en silence de cette situation débile.
Je travaillais.
Je rentrais, fatigué.
Je dormais sur le canapé vers 21h... Impossible de voir plus loin que le générique de début d'un film…
 
Oui ce n'était pas trop mal encore !
 
Je sortais d'une longue période de chômage de plus de 7 ans et d'une dépression grave de.... longtemps, quand j'ai commencé à travailler…
Pis finalement, au bout de 6 années dont une seule à temps complet, me voila, porte malheur en personne. Je rechute dans le noir total et le chômage. Pour combien de siècles cette fois ?
 
Je n'ai même pas envie d'aller m'inscrire et d'ailleurs je ne sais pas si je ne devrais pas l'être déjà, puisque je suis en préavis de licenciement ?????
 
Je n'en sais rien.
Personne pour m'éclairer.
Je n'y arrive plus de toute façon.
 
Il me reste un RDV au CMS mais je ne sais pas où c'est alors je pense que je ne vais pas y aller. Et pis ça sert à quoi ce RDV ? Elle ne me comprendra pas plus que les autres et je recommencerai à réexpliquer tout…
 
Quel gâchis !
Et pourtant je sais bien que plus tard, l'enfer dans lequel je vie là me paraitra "pas si mal" à coté de ce que je vivrai alors... mais c'est plus tard, ça vient, je le sais, mais ce n'est pas maintenant.
 
Faut que je me concentre sur quelque chose.
Que je regarde un film, mais je n'y arrive pas.
Parce que même avec le casque sur les oreilles et le son fort, j'entends les machines du bas et je sens leurs vibrations dans le sol,  ces putains de séchoirs qui font tout vibrer…
 
Ça sera pire et ça arrive.
Je ne pourrai plus rien arrêter.
J'ai essayé.
J'ai été plus que gentil.
Mais on m'a repoussé et mis à la porte de l'hôpital en même pas un mois alors que j'avais des hauts et des bas pas possible et que je faisais tout pour aller bien, je sortais et je souriais , je prenais mes repas etc... Je participais.
 
Eux ils ont vu que dalle et hop, dehors toi !
Et mon pote qui vient en plus de ça appuyer sur ma blessure en me disant qu'on ne m'a pas mis à la porte, qu'on a vu que j'allais bien et qu'on ma permis de sortir ... Je ne t'en veux pas, tu ne sais pas ce que tu dis.
 
Je ne vais pas mieux.
Il se trouve qu'ils sont impuissants et pour eux je devais retrouver une vie sociale rapidement.
Le problème c'est que toute chose à un temps pour exister et fonctionner.
Si tu vas plus vite que ce temps là, ça ne marche pas.
Et c'est ce qu'ils m'ont fait.
 
Oui, ils m'ont mis à la porte !
Et parce que j'avais quelqu'un d'autre qu'eux pour s'occuper de moi : TOI, mon pote qui me poignarde dans le dos !
 
Mais tu n'es pas un professionnel de la santé mentale, désolé !
J'ai été " presque bien " pour ne pas que tu te fasses plus de mourrons et que tu ne te sentes impuissants. Les films, les infusions qu'on buvait ensemble le soir, etc... Une vie familiale que je n'ai plus mais que j'ai eu un peu... tout ça grâce à TOI, un type bien qui a rencontré sur sa route un con nommé MOI !
 
Quel gâchis, que de gâchis…
Ça ne pouvait pas être simple, c'est ça le truc !
 
Et puis voila. Aujourd'hui j'ai eu froid, je me demande si je ne tombe pas malade, c'est idéal de tomber malade quand on va si mal et qu'en plus on est totalement isolé !
 
Et puis voila aussi que je me suis rendu compte finalement qu'aujourd'hui on était le 11 novembre et que c'était férié…
 
Et j'ai décidé de continuer.
Mourir juste avant noël ne serait pas un cadeau à faire à ma fille !

11 novembre 2006

Le 22 septembre...

Retour sur le 22 septembre...
 

" Depuis hier soir je n'arrive pas à dormir.
(Cet épisode là date d'il y a bien longtemps !...)
 
Ce fut long, pour quelqu'un à qui on dit toujours de patienter.
 
Je sais qu'il y en a (après 9 heures de dodo) qui ne trouvent pas ça très embêtant d'avoir manqué de sommeille. Moi, le mien,  il est de mauvaise qualité depuis des mois (hallucinations, pertes de mémoire, irritabilité, et insomnies) :
Ils ne seront jamais cap' de se mettre à ma place déjà quand on voit comment ils se comportent avec les médicaments et comment ils refusent que j'en prenne !
 
Je n'en peux plus, je tombe sur le clavier
Mes yeux se ferment, je louche sur les mots affichés sur l'écran…
 
Bref je ne sais pas comment faire sauf que je dois dormir
 
Les urgences psy et le CMP ne sont pas capables de bien me renseigner.
Alors, comme je tombe de sommeille, je prends de quoi tenir quelques heures. Imovane ou Mogadon sont mes amis.
 
Bye, je dors sur le clavier.
Bye-bye.
 
Laissez-moi dormir svp merci. j'ai très mal aux jambes et au dos. j'aurais besoin de massages mais les docteurs à qui j'en parle s'en fichent…
BYE-BYE…
 
J'en ai marre n'empêche que ça se s'arrange pas et que personne ne s'occupe plus que ça de moi ! MOI qui adore le contact physique... Quelle tristesse. Quelle épreuve !
Je n'en peux plus, je tombe, je vais laisser ma respiration se finir seule... Je finirai bien par dormir… "
 
Le 22 septembre 2006.

10 novembre 2006

Je réponds mais...

  Je ne pense pas que je puisse avoir de l'aide, les conseils ne sont pas des aides et les gens ne font que me conseiller. Sort un peu, ne reste pas seul, ne te renferme pas, ouvre nous quand on vient te voir, etc...
Ils ne comprennent pas.
Ils ne peuvent pas puisqu'ils ne sont pas et n'ont jamais été malade comme moi.
Pour eux ce que je vis est volontaire !
Comment expliquer que sortir, ou manger, ou voir des gens soit des choses que seul mon cerveau peut décider hors... Il est malade et ne le veut pas !
Je suis dans une phase de rechute.
Je ne veux pas dire que j'allais super bien et que d'un seul coup ça retombe, non, mais c'était "vivable" depuis quelques jours !

Je ne pensais plus trop à mes idées noires.
Et quand j'essayais de penser à des trucs comme le suicide, ça ne me faisait rien. Ni chaud, ni froid, ni peur, ni rien quoi !
Mais le temps passe. C'est un ennemi. Il ne guérit pas tout.
Il ne fait que faire une pause trompeuse à tout ça...
Le temps passe, et je vais devoir maintenant affronter autre chose que ma maladie : des choses matérielles comme l'argent !
Il ne tombe pas du ciel !

Je n'ai plus de travail et je ne suis pas inscrit aux Assedic...
Je cherche du boulot par internet mais les sites ne te proposent en général que des jobs de bureau, commercial, etc... rien dans ma branche.
J'ai postulé dans des villes très éloignées: pour quoi faire ? Quand on m'a convoqué à un entretien je n'ai pas pu sortir de chez moi...
Je ne sors d'ici que 2 fois par mois en gros pour aller acheter deux, trois trucs à manger au magasin tout près de chez moi, c'est déjà l'enfer ! Je me dépêche, je stresse, j'angoisse, et je rentre vite. Il me faudra plusieurs jours pour m'en remettre, de cette banale sortie parmi les autres...
Mon tunnel à moi est en forme de cercle, je tourne en rond...

10 novembre 2006

Tout m’énerve !

Tout m'énerve !
Les autres... Moi... Les choses... Tout !

Je lis des blogs de simples d'esprits bien heureux, ça m'énerve...

Tous les blogs sont remplis de Smiley par-ci, de LOL ou de MDR par-là... de cœur, de fleurs de trucs qui bougent...
Ils m'énervent !

Si ce n'était pas public et si ça ne risquait pas de choquer, je vous en mettrais, moi, des images... :-(

Publicité
10 novembre 2006

Avant... Je sortais !

Avant, j'avais des choses à faire, je sortais faire mes courses pour manger.
C'était même avec plaisir... Je sortais pour me balader, et je prenais mon appareil photo. J'allais voir un pote une fois par semaine, c'était notre rendez-vous à nous, pour écouter NOTRE musique et parler de NOS intérêts, d'électronique, d'ordinateurs, etc... Jusqu'à ce que ma vie rencontre madame S... et ses médocs de merde !

À cause d'elle je ne sors plus depuis 4 mois. Je ne parle plus. À personne. Des fois pour

entendre le son de ma voix, je cause tout seul et je commente ce que je fais "j'ouvre le frigo, je prends un yaourt..." Ah, s’il y avait une webcam ici je retransmettrais la folie qui me prend petit à petit... Je suis sûr que je gagnerais des prix !

J'ai raté un RDV avec madame T... la seule personne avec qui j'arrive encore à parler. Elle n'est même pas "diplômée", pas médecin, mais elle est plus efficace et plus professionnelle que cette Psy de m... qui m'a abruti en me changeant de traitement 5 fois en un mois, de quoi devenir cinglé. Même un pauvre type comme sait bien qu'il faut déjà un mois pour savoir si un traitement fonctionne bien ou pas. Alors 5 en un mois, t'imagines même pas !

Bien sûr, j'ai perdu le sommeil !

Je me couche volontairement parce que je veux me forcer à me coucher (pas fatigué et rien à faire le lendemain, pourquoi je me coucherais sinon ?). Mais rien ne se passe. Je vois passer les heures, puis les jours... Sans dormir une seconde !

Alors au bout de trois jours quand même, quand je commence à faire des insuffisances respiratoires, je prends un cachet de m... et je dors pendant 2 ou 3 heures en me réveillant plusieurs fois et en faisant des tonnes de cauchemars, d'hallucinations même !

Je ne me lève pas tout de suite, même si le somnifère ne fait plus effet, je reste au lit. Je me force, toujours. Et j'attends (quoi ?).

Finalement au bout de plusieurs heures de rumination débile sur moi et mon futur qui est de moins en moins long... Je me lève ! Prêt à affronter la journée qui vient et les autres aussi...

L'autre RDV que j'avais avec Mme S... je n'y suis pas allé, volontairement.

Je savais qu'elle ne m'apporterait rien. Je stresse, rien qu'à penser que je vais la rencontrer ! Même la secrétaire à l'accueil le voit et le sait, mais elle non. Elle s'en fout, elle ne m'écoute pas, elle parle seule, elle pense trop (et ça se voit) à "qu'est-ce que je vais pouvoir lui refiler à celui-là ?"...

Pour elle, le mieux c'était 10mg de Lysanxia toute la journée !!!!!!!
Même pas de quoi endormir une mouche...

J'ai arrêté toute médicamentation. Ça énervait tellement de monde que je me soigne... Combien ils sont à m'avoir dit "oh faut pas tomber dans ce piège des médicaments" ou à être choqué parce que je me faisais hospitaliser (pour qu'on me surveille... je savais de quoi j'étais capable ! Et pour prendre des repas et des médocs à heures fixes !)

Je suis seul et n'ai qu'une envie... m'en aller.

Tous ces charlatans "faux amis" qui m'ont pourri la vie sont partis de ma vie. Ils ne viennent plus pis de toute façon s'ils viennent taper à ma porte je n'ouvre plus ! Ils m'ont trop fait de mal quand j'avais besoin d'aide. Maintenant je m'aide tout seul.

Mes pieds sont hyper enflés là, je ne peux plus mettre de chaussures !

Avant, donc, je pensais que je m'en sortirais.

En tout cas j'avais pris la sage décision de vouloir me faire soigner, et puis s'il fallait prendre des tonnes de médicaments pendant 30 ans j'étais prêt à le faire ! J'avais accepté que je fusse malade et qu'il fallait que je me soigne et que ça allait durer longtemps...

Je déjeunais le matin, je mangeais 3 fois par jour. Pis là c'est fini, je ne mange pas. Je ne sors pas. Je ne prends plus rien. Je ne dors plus. Je n'ai que des idées noires qui feraient peur à n'importe qui et moi ça ne m'affole même pas. Je trouve ça normal. Je descends, je descends... Tout ce qui m'arrive est normal...

Je n'ai plus envie de rien...

9 novembre 2006

Voila... J'y suis !

Bon ! Ça y est je suis installé !

Je me suis inscrit, un vrai parcours du combattant dans mon état.

 

J’ai fait ça parce que je n’ai personne à qui parler, à part mon lit, mon frigo, mon lavabo… ma chambre éventuellement, ou moi !

 

Je ne peux pas dire que je vais bien. À qui le dire ? Personne !

Ça n’intéresse personne… Je ne pense pas que sur le net ça puisse intéresser d’avantage mais au moins j’ai le choix entre valider les commentaires ou les supprimer !

Tout à l’heure, revenant d’une dure épreuve (sortir dehors pour aller téléphoner dans une cabine à carte, eh oui, c’est une épreuve ! On ne dirait pas tellement c’est banal, mais vous n’imaginez même pas combien de banalités peuvent être si éprouvantes…) j’avais envie de dire à quelqu’un que j’allais mal et que je me sentais « retomber »… Une rechute qui ne me fait pas plaisir et me fait peur.

 

Si j’en parle autour de moi (à part les éléments précédemment cités), les personnes à qui je parle ne comprennent rien à ma douleur et à mes mots (mes maux). N’essayent même pas de comprendre ou de me ménager, ils m’enfoncent par des réactions d’une violence inouïe comme « me dire mes quatre vérités » comme si j’avais besoin de ça quand je suis si enlisé…

 

Alors j’ai regretté et je regrette encore de m’être confié à eux.

Et je ne le ferai plus jamais…

 

Maintenant je ne leur dis plus que je vais mal, qu’il y a deux jours je voulais me flinguer, ou que les Psy me font chier et que je ne prends plus de médicaments… Pourquoi je dirais ça à ces gens-là ?

 

Ah oui, je ne vous ai pas dit ? Mon carnet d’adresse est rempli de 2 adresses exactement !

C’est vous dire le nombre de personnes à qui j’écris encore…

C’est vous dire aussi le nombre impressionnant d’amis (ou de « presque amis ») autour de ma personne.

 

Mais j’ai beau n’en avoir que 2, ça suffit pour faire la guerre !

Deux c’est le nombre minimum pour faire une guerre. Alors que pour faire l’amour un seul suffit…

 

Bon, je ne vais pas bien. Je le dis. Je ne me berce pas avec ça. Je n’en tire pas de jouissance.

Et pour ceux que ça embête : je vous emmerde ! J’ai le droit d’aller mal et de le dire !

 

C’est bien plus sympa de causer sur un blog et de taper des mots sur un clavier que de se confier à un crétin finalement… Vive la technologie !

9 novembre 2006

J'ai envie de m'en sortir...?

Alors j'ai envie de m'en sortir. Ok, je vais être positif pour obliger ma maladie à se casser ailleurs voir si je n'y suis pas…

 

Je veux m'en sortir mais je fais quoi ? Je rigole, je sors (pour aller où ?) pour éviter de ruminer seul. Je vais à la rencontre des gens, les mêmes qui me font souffrir, mais j’y vais parce qu’on m’oblige à y aller. J’en ai marre des « faut sortir, fait pas rester seul etc… »

 

Et puisque je veux m'en sortir tu vas voir que tout se mettra en travers de mon chemin juste pour me faire chier !

 

Ah oui, je t'ai jamais dit ? Je porte malheur !

Quand je veux crever, ils me barrent la route, m'empêchent de mourir mais ne m'aident pas plus que ça pour autant ! Ils refusent catégoriquement que je disparaisse mais … pourquoi et pour quoi faire ?

 

Quand je dis « ok je veux vivre soignez moi, hospitalisez moi, donnez moi des médicaments,

Je suis prêt à tout et à tout prendre sur une durée assez longue ? Pas de problème ! » Alors qu'est-ce qu'ils font ? C’était prévisible : rien pour m'aider, ils se mettent à se contredire et là on aperçoit des gens pas très efficaces…

 

Mais je n’ai pas le droit de leur dire ! Eux, ils n’ont pas envie de mourir alors ils sont normaux. Donc je ne vais pas les démolir et leur dire des vérités blessantes !

 

Eeeeeeh !!! les cons !! je vous demande de m'aider sinon je retourne dans mon trou, je retombe dans la fosse et j'attends que ça sente le sapin pour de bon et qu'on me recouvre de terre !

 

Ben non, ça marche pas comme ça aujourd'hui j'avais ma dernière raison de sortir, aller à un RDV à 11h du matin (trop tôt pour moi) et au Centre Médico-Sociale  dont je ne sais pas

du tout l'adresse ! c'est sympa un rendez-vous sans adresse tu devrais essayer !

 

Et bien sur la semaine dernière j'ai demandé au Centre Médico-Psychologique (que des centres nom de Zeus !) où se trouvait le CMS, je suis tombé sur la seule fille au monde qui n'est pas de ma ville et ne sait pas, ne connait pas etc...

 

Bref, pas de pot… Mais le contraire m'aurait étonné !

9 novembre 2006

Dépressifs de tous genres !

Bienvenue à vous dépressifs de tous genres !

Si vous êtes comme moi, dépressif, vous ne devez pas beaucoup sortir de chez vous et peut-être pas plus de la piaule dans laquelle vous naviguez sur le net...

Vous avez tout essayé, médicaments, psychothérapie, forums sur la dépression etc... vous ne vous retrouvez pas dans les messages ou les gens.. Vous vous repliez sur vous-mêmes... Vous vous isolez encore plus (comme si on avait besoin de ça quand déjà ça ne vas pas fort), à croire que le corps ou le cerveau qui nous dirige est encore plus suicidaire que nous !

Alors vous êtes arrivés là, par hasard...

Bienvenue à vous.

Publicité
Dépression Suicide
Publicité
Publicité